Bonne pioche pour Quick qui opère un retour tonitruant avec une croissance significative en 2023. Et pour célébrer ça, rien de tel que de s’offrir un champion en la personne de Tony Parker. Un partenariat d’un an, qui devrait faire du bruit.
Après Norbert Tarayre et Eric & Ramzy, Tony Parker devient à son tour l’ambassadeur de Quick. « Quick est ma marque de cœur. Elle me rappelle mon enfance, j’y allais avec ma mère », explique-t-il. Cette décision stratégique marque un retour aux sources pour l’enseigne, le basketteur ayant déjà été l’ambassadeur de Quick il y a 10 ans. « Ce choix fait sens car il s’inscrit parfaitement dans l’ADN de Quick. Nous souhaitons miser sur la nostalgie pour attirer la clientèle », explique Frédéric Levacher, président de Quick.
Des recettes inspirées de la street-food
Ce partenariat, signé pour un an, débute avec 3 nouveaux « longs burgers », inspirés de la street-food dont Tony Parker est amateur : l’Américain (avec 2 steaks), le fish and ships et le tex-mex au poulet frit et guacamole (pour lequel Quick a dû référencer un nouveau fournisseur). Ces 3 sandwichs contiennent des frites et sont vendus en menu (avec frite et boisson) aux prix de 9,95 €. 3 éditions limitées à retrouver du 30 avril au 3 juin. D’autres recettes seront dévoilées tout au long de l’année : pas moins de 18 nouveaux burgers sont prévus.
2023, année faste pour Quick
L’année 2023 a été un succès pour Quick, avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % par rapport à l’année précédente (+ 10 % à périmètre constant), atteignant ainsi 415 M€. Cette croissance, qui s’élève à 60 % depuis 2021 (40 % à périmètre constant), démontre la vitalité de l’enseigne depuis sa reprise par HIG Capital en 2021 à Groupe Bertrand, marquant ainsi un retour en force dans le paysage de la restauration rapide. Quick a également élargi son parc de restaurants avec l’ouverture de 27 nouvelles unités en deux ans, portant le total à 135 établissements en France et 100 à l’international, en Belgique, Luxembourg et Maroc.
Une stratégie qui porte ses fruits
En décembre, l’ouverture du 130e point de vente marquait le retour de Quick à La Défense (en lieu et place de Pret A Manger), avec un établissement flambant neuf de 250 m2 et 102 places assises, dotés de bornes de commande Acrelec dernière génération (95 % des commandes se font désormais par ce biais). Parmi les clés de ce succès, outre la multiplication des partenariats, la création de recettes sous licence ont joué un rôle crucial, ainsi qu’une évolution de la carte à un rythme soutenu, toutes les 6 semaines environ, répondant aux attentes des consommateurs, à l’image du menu petit prix lancé en septembre. D’ailleurs, l’enseigne, classée 3e sur les burgers, est passée de la 6e à la 5e place au classement de la restauration rapide. Autre point d’ancrage, l’ensemble de ses restaurants sont halals, même si l’enseigne ne communique pas dessus. Alors que d’autres enseignes, McDonald’s en tête, du secteur souffrent d’un boycott depuis les événements du 7 octobre au Proche-Orient et voient leur CA baisser, la situation profite certainement à Quick.
Une progression record
L’enseigne, qui a servi 50 millions de clients en 2023, a gagné 10 % de notoriété depuis son rachat. Chaque restaurant rapporte désormais 3,5 M€ de chiffre d’affaires en moyenne. « C’est la meilleure progression en deux ans. Chaque ouverture est très attendue. Notre force est d’adapter le modèle à l’emplacement, essentiellement des centres commerciaux ou des centres-villes. Deux tiers du parc est en périphérie et en drive », précise Frédéric Levacher
« Le retour de Quick se concrétise »
De plus, l’enseigne confirme sa volonté de miser sur le côté nostalgique pour attirer les familles, en proposant notamment un nouveau décor mettant en valeur l’histoire de la marque à travers un « story wall ». Pas pour rien que son slogan est « Le Goût de se retrouver ». Quand aujourd’hui la clientèle est composée par les familles et les jeunes adultes, l’enseigne doit désormais conquérir les ados. Dans cette optique, Quick célèbre la culture japonaise et l’univers de Dragon Ball Super avec une série de cadeaux exclusifs offerts dans ses restaurants. De la Magic Box pour les plus jeunes aux menus spéciaux pour les adultes, l’enseigne propose une expérience unique à ses clients.
Doubler l’activité d’ici 2028
Mais Quick ne compte pas s’arrêter là. « Nous avons pour objectif de doubler notre activité d’ici cinq ans et d’atteindre 300 restaurants d’ici 2028, notamment en misant sur nos innovations à venir. C’est clair, le retour de Quick se concrétise ! », déclare Frédéric Levacher. D’autant que les chiffres à mi-avril sont positifs… Les franchisés, 52 au total, représentent 90 % du réseau. Et ce sont des multi-franchisés qui détiennent 2,5 restaurants en moyenne. Nombreux sont ceux qui souhaitent ouvrir d’autres restaurants. En 2024, 30 ouvertures sont déjà programmées.
Enfin, l’enseigne se dote de son programme de fidélité, Le Club Quick, qui permettra dans un premier temps de collecter des points et être informé, mais à terme de commander, notamment en click and collect.
Une série d’innovations menées tambour battant qui permettent à Frédéric Levacher de viser le cap des 500 M€ de chiffre d’affaires en 2024. C’est sûr, Quick a bien sa place dans le paysage de la Rapide français et n’a pas fini de faire parler d’elle…Un rôle à jouer dans la Cité
Dernier axe et pas des moindres développés en 2024, la RSE, et en particulier la partie sociétale. « Nos objectifs d’embauche en CDI de 800 personnes en 2023 ont été dépassés. En 2024, nous allons créer 1 500 emplois. D’autant que nous venons de signer un partenariat avec la Fondation Face, dirigée par Jean Castex pour lutter contre l’exclusion », argumente Frédéric Levacher. L’entreprise emploie en moyenne 50 salariés par restaurant. Tous sont embauchés en CDI.
Quick prend également part à l’Opération Pièces Jaunes, sous l’égide de la Fondation des Hôpitaux de Paris, présidée par Brigitte Macron. Le match du Variétés Club de France est prévu pour le 24 avril. On se souvient qu’en 2021, le président Emmanuel Macron faisait partie de l’équipe. Le verra-t-on renfiler les crampons cette année encore ?